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Psychogénéalogie : quand votre histoire familiale vous parle encore

Publié le 17/05/2025
priorise  Psychogénéalogie : quand votre histoire familiale vous parle encore

Et si les blocages que vous vivez aujourd’hui venaient de plus loin que vous ne l’imaginiez ? Découvrez comment la psychogénéalogie éclaire notre inconscient familial et nous aide à nous libérer.


Explorer l’invisible : qu’est-ce que la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie est une approche thérapeutique qui s’appuie sur l’idée que nous portons, inconsciemment, des souffrances, des symptômes ou des répétitions issus de notre système familial.

Ces héritages invisibles — parfois liés à des secrets de famille, des traumatismes, des deuils ou des loyautés familiales — peuvent influencer nos choix, nos émotions, voire notre santé psychique.

Ce travail, à la croisée entre psychanalyse, psychothérapie, et thérapie systémique, s’intéresse autant à notre inconscient familial qu’à notre santé mentale actuelle.

Il permet de libérer des schémas transgénérationnels enracinés depuis plusieurs générations, en lien avec nos ascendants, qu’il s’agisse d’un grand-père, d’une grand-mère, ou d’autres membres de la famille.


Quels bienfaits espérer ?

tharéapie

Cette thérapie peut vous aider à :

  • Apaiser un mal-être persistant
  • Comprendre des comportements ou émotions inexpliquées
  • Identifier des traumatismes familiaux transmis inconsciemment
  • Mieux vivre vos relations avec vos parents, enfants ou partenaires
  • Trouver votre place dans la lignée familiale ou dans la vie

Elle s’inscrit dans une démarche intégrative, complémentaire à d’autres formes de thérapie comme la thérapie comportementale, l’EMDR, la psychanalyse active, ou encore la thérapie familiale.


Le génosociogramme : un outil pour révéler l’arbre caché

En séance, on utilise souvent un génosociogramme — une sorte d’arbre généalogique enrichi d’émotions, d’événements clés, de dates ou de liens transgénérationnels.

Ce schéma, très utilisé en psychothérapie familiale et systémique, permet d’identifier visuellement les répétitions, les blocages, ou les loyautés inconscientes. C’est aussi un formidable outil pour mettre en lumière des liens de filiation parfois ignorés, et ainsi dénouer ce qui entrave inconsciemment.

Dans une vidéo passionnante, Chloé Terrier vous montre comment cet outil a permis d’explorer les dynamiques familiales… de la famille royale !


Et si c’était le bon moment ?

Vous n’avez pas besoin de connaître toute votre généalogie.

Même avec quelques souvenirs flous, ce travail peut vous apporter des prises de conscience, un apaisement, et parfois une vraie guérison émotionnelle.

Vous pouvez entamer une psychothérapie avec un psychothérapeute spécialisé, que ce soit en cabinet ou à distance.

Ce praticien, souvent formé à plusieurs approches thérapeutiques (comme la psychothérapie analytique, la psychodynamique, ou la psychothérapie humaniste), vous accompagnera dans un cadre thérapeutique sécurisant et respectueux.


Une méthode pour mieux se comprendre (et se libérer)

Les traumatismes transgénérationnels, s’ils ne sont pas conscientisés, peuvent se manifester par :

  • Des schémas de rupture, d’échec professionnel ou de maladie
  • Des réactions émotionnelles disproportionnées
  • Un trouble du comportement, une anxiété persistante, ou une tendance à revivre des drames

Travailler sur ces transmissions est une façon de libérer du poids, de rendre à ses ancêtres ce qui ne nous appartient pas, et de faire la paix avec notre mémoire familiale.

C’est aussi une façon d’éviter de transmettre à notre tour ces souffrances psychiques à nos descendants.


Un accompagnement thérapeutique profondément humain

La psychogénéalogie n’est pas une démarche magique. C’est une thérapie psychothérapeutique douce, qui prend le temps d’accueillir, de comprendre, et de réparer. En lien avec d’autres pratiques comme la gestalt, le psychodrame, ou les constellations familiales, elle s’adapte à votre rythme.

Elle est proposée par des psychologues, psychanalystes, ou cliniciens formés à cette méthode.

Certains travaillent aussi en lien avec des psychiatres pour un suivi plus global en cas de troubles psychiques profonds ou de souffrance psychique importante.


Et après ?

Il n’y a pas de “bon moment” pour entamer une thérapie psychologique. Il y a juste le moment où vous vous sentez prêt·e.

Prêt·e à faire une thérapie, à explorer votre histoire, à rencontrer un thérapeute et à vous dire : « cette fois, je vais aller voir ce qui se cache derrière ces blocages. »

Et si aujourd’hui, vous choisissiez de ne plus porter seul·e ce qui vient de vos aïeux ?

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